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Gabriel PREISS

MONTPELLIER

En résumé

Atelier d'Anthropologie Appliquée (voir le site :
http://www.webmediation.fr/AAA )
se consacre à l'étude fine des usages, des savoir-faire, savoir-vivre, savoir-être des "habitants" dans les villes. Les narrations, les représentations de soi et des autres, toutes les formes des perceptions "identitaires" dans les villes nous intéressent comme autant d'objets d'étude inter-reliés.

L'identité d'une ville, celle d'un quartier, sont interrogées tour à tour à travers les observations directes et semi-participatives, dans la glane des propos de ses habitants, visiteurs, touristes, personnes en voyage d'affaire, dans leurs conversations les plus ordinaires, passionnées ou anodines.

Les lieux nous saisissent, nous font réagir. Ils nous manquent, à la façon d'un être cher que nous aurions perdu.

Nous développons envers eux des attachements, qui forment en nous des habitus. Ils deviennent indissociables de notre être même, le plus intime.

Nos mémoires confondent des parents, des amis, et les lieux où ils ont vécu, où ils vivent, où nous leur avons rendu visite.

Mémoires des lieux, mémoires des personnes, sont donc très étroitement entremêlées, si bien que les unes transforment les autres, et réciproquement. Un "Haut Lieu" se donne alors comme "lieu" au coeur de notre intimité re-surgissante.

Cela ne se perçoit pas seulement dans la nostalgie, dans l'impatience du prochain retour à la maison (Home, sweet Home), que nous retrouverons à la manière d'un repos, du terme ultime, qui enfin nous soulage, à la fin de notre équipée qui fut harassante.

Nous arrivons hagards, épuisés, mais contents.
De retour au pays, nous y revenons et tous les endroits, les lieux, nous rappellent alors leur existence.
Il s'est passé quelque chose, pendant notre absence, car ils ont changé et nous les retrouvons néanmoins identiques, ou presque.

Ils révèlent alors par là leur importance pour les relations que les hommes tissent entre eux dans la ville et avec ces lieux qu'ils y partagent parfois, où ils se croisent, s'esquivent, se rencontrent, se cachent, se découvrent mutuellement.

Nous pouvons alors explorer maintenant les habitus, personnels ou sociaux, repérer les retours, déceler et retracer les "géographies", secrètes ou intimes, de telle ou telle ville pour chacun de nous.

La "nature" de la ville, à la fois ce qui nous la donne comme singulière et ce qui la compose comme un être collectif, l'expose parfois de manière fortuite. Elle se donne et découvre par surprise.

Nous la ressentons en ces moments-là comme un être sui generis, que nous sommes capables de sentir, dont nous explorons les dimensions les plus sensibles. Elle apparaît comme une sorte de groupe distinct, elle est devenue une entité vivante.

Elle se démarque aussi, par ses ambiances, ses "atmosphères" changeantes, d'heure en heure modifiées, par les contrastes que nous entrevoyons quelquefois, de telle ou telle autre ville, voisine ou lointaine, que nous connaissons.

En tant que ville, elle entretient, par nous aussi, des rapports, et à travers les hommes qui circulent et voyagent, elle construit des liens, de voisinage, de familiarité, de connivence, elle communique avec des villes qui lui sont proches, géographiquement ou non.

Certaines des pratiques de ses habitants ne se rencontreront pas ailleurs. Celles notamment qui se déroulent en accord avec certains lieux en de certaines heures.

Il existe bien une "Poétique de la Ville" (Pierre Sansot)... par laquelle celle-ci nous façonne, nous inspire, nous modifie et métamorphose, et, par où nous la transformerons nous aussi selon nos pratiques, en nos actes, nos comportements, nos humeurs.

Mes compétences :
Montage vidéo
Gestion de la relation client

Entreprises

  • Freelance - Sociologue

    maintenant
  • FRMJC-LR - Intervenant Sociologue

    maintenant
  • Atelier Anthropologie Appliquée - Administration, chercheur, enseignant

    2010 - maintenant

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