Menu

Corinne AUTEURE PERFORMER

PARIS

En résumé

Nous cherchons : lieux , librairies, évènements, festivals... pour des lectures théâtralisées, et le spectacle "Des femmes" adapté de Bleu.

Vidéos réalisées par Dimitra, spectacle et lectures tirées de Bleu:
-Le Journal d'une jeune fille, avec Clara Colmant et Chansse Evanns au saxophone
http://corinnecolmant6.wix.com/corinne-colmant
- Les grenouilles volantes, avec Clara et Leo Colmant, et Chansse Evanns au saxophone
https://www.youtube.com/watch?v=QbbIMaF7V7k
-Poisson, avec André Feat, l'auteure et Chansse Evanns au saxophone
https://www.youtube.com/watch?v=O4LReWsNJhE
-Son compte est bon, avec l'auteure, Parhal, et Martin aux bruitages
https://www.youtube.com/watch?v=AJNZp9ssufM

Bleu, par Robert Abirached
Intrigué d'abord par le titre, je me suis plongé dans cet étrange Bleu comme on saute dans un paysage sans nom, mais la cohérence et la force de ces textes n'ont pas tardé à m'interpeller violemment. Bleu, c'est comme blues, et comme la trace de coups reçus, et comme l'ingénuité d'un être mal armé qui se tient aux aguets, ou encore comme le rêve d'un mythe fondateur et entrevu dans les brumes de l'Azur.
Le dessein de l'auteure apparaît ainsi au fil des pages et je lis maintenant Bleu tour à tour comme le récit, disséminé à travers des scènes variées, et sans cesse recommencé, d'un affrontement avec le monde, conduit tantôt avec désinvolture et tantôt avec un humour cruel. Il y a, me semble-t-il, trois partenaires toujours présents dans ce drame : la nature, d'abord, à la fois dans ce qu'elle comporte de charmeur, de sauvage, de destructeur et de violent; elle est le cadre omniprésent de la vie telle qu'elle est jouée devant nous par un personnage masculin bien plus falot qu'il n'apparait à première vue, destructeur, mais bien plus clairement détruit par la meneuse des actions souvent minuscules qui le minent : au centre de toutes ces nouvelles, en effet, porteuse de la joie et de l'angoisse de vivre, dominatrice et en profond accord avec la terre nourricière, c'est une jeune femme qui mène la danse et dirige les événements en y jetant toutes ses forces.
Se succèdent, au long de ce combat, d'innombrables assauts, parfois hilarants, dont l'un des plus réussis est l'épisode de la mérule, morceau de bravoure du livre.

Préface d''Annie Forest-Abou Mansour
Après son très beau roman, Ni du voyage, ni du paysage, qui embarquait le lecteur dans l’aventure magique d’une écriture, Corinne Colmant nous propose un recueil de vingt-deux nouvelles au titre polysémique : Bleu, la couleur éclatante de la peinture d’Eduardo, de la mer turquoise et des volets bleus des maisons méditerranéennes, mais aussi celle des hématomes psychiques et physiques qu’assène la vie, dans ces nouvelles à la fois légères et sérieuses.
Folie et absurde se côtoient dans ces histoires au sens profond... Ainsi, la jalousie d'Anita dans Casa Amerilla et la culpabilité intériorisée, dans Journal d’une jeune fille, d'une adolescente, victime de harcèlement sexuel qui l’empêche d'en parler. Dans Blues du fonctionnaire, les difficultés professionnelles qu'Adèle, professeur de lettres, rencontre dans son lycée, vont la faire plonger dans la folie, folie qui poussera aussi au suicide le narrateur de Poisson.
Corinne Colmant montre les petits riens de l'existence, importants pour ceux qui les vivent : «Les poireaux sont un peu coriaces, et j’ai plus mes dents» et fixe des instantanés de vies modestes, des souffrances intimes, quand les hommes ne sont pas toujours bienveillants pour celles qu’ils ont aimées...

Mes compétences :
comédienne
Ecrivaine
Littérature

Entreprises

  • Bleu, nouvelles, éditions unicité - écrivaine performeuse

    2015 - maintenant Site: http://corinnecolmant6.wix.com/corinne-colmant
    Livres disponibles: Bleu, nouvelles, et Ni du voyage, ni du paysage, éditions unicité, sélection du roman francophone fnac, amazon...
    Libairies: L'Oeil au Vert, 59 rue Amiral Mouchez, 75013 Paris; La Lucarne des écrivains115 Rue Ourcq, 75019 Paris, l'Herbe rouge, 1bis rue d’Alésia 75014, Paris;
    Commander sur le site de l'éditeur : http://www.editions-unicite.fr/ , et dans toutes les librairies, soutenons les!

    Prochaine dédicace de Bleu, nouvelles et Ni du voyage, ni du paysage, roman :
    Salon du Livre et des auteurs 2015, à Dourdan, les samedi 14 et dimanche 15 novembre, Centre culturel René Cassin, de 10h à 18h, stand 24, éditions unicité. Intervention le 14 à 12h: Parlons écriture, sur le thème "littérature et théâtre."

    Bleu, par Robert Abirached
    Intrigué d'abord par votre titre, je me suis plongé dans cet étrange Bleu comme on saute dans un paysage sans nom, mais la cohérence et la force de ces textes n'ont pas tardé à m'interpeller violemment. Bleu, c'est comme blues, et comme la trace de coups reçus, et comme l'ingénuité d'un être mal armé qui se tient aux aguets, ou encore comme le rêve d'un mythe fondateur et entrevu dans les brumes de l'Azur.
    Votre dessein apparaît ainsi au fil des pages et je lis maintenant Bleu tour à tour comme le récit, disséminé à travers des scènes variées, et sans cesse recommencé, d'un affrontement avec le monde, conduit tantôt avec désinvolture et tantôt avec un humour cruel. Il y a, me semble-t-il, trois partenaires toujours présents dans ce drame : la nature, d'abord, à la fois dans ce qu'elle comporte de charmeur, de sauvage, de destructeur et de violent; elle est le cadre omniprésent de la vie telle qu'elle est jouée devant nous par un personnage masculin bien plus falot qu'il n'apparait à première vue, destructeur, mais bien plus clairement détruit par la meneuse des actions souvent minuscules qui le minent : au centre de toutes ces nouvelles, en effet, porteuse de la joie et de l'angoisse de vivre, dominatrice et en profond accord avec la terre nourricière, c'est une jeune femme qui mène la danse et dirige les événements en y jetant toutes ses forces.
    Se succèdent, au long de ce combat, d'innombrables assauts, parfois hilarants, dont l'un des plus réussis est l’épisode de la mérule, morceau de bravoure du livre.
    Je vous le dis avec simplicité : vous voilà avec ce livre entrée vraiment en littérature, mais vous n'oublierez pas le théâtre, n'est-ce pas.
  • Ni du voyage, ni du paysage, roman, éditions unicité - Ecrivaine

    2013 - maintenant Ni du voyage, ni du paysage, roman, éditions unicité, première page

    Perchée à plus de cent mètres de haut, la villa Les Cormorans était posée sur une grande dalle circulaire, arrimée à la falaise par un pilier de béton qui s’enfonçait à trente mètres de profondeur. Le vent s’y engouffrait dans un formidable hululement, et le ressac portait par en dessous ses coups de boutoir qui faisaient vibrer la villa comme un tremblement de terre programmé toutes les vingt secondes.
    Installées dans la véranda, Gertrude et la baronne avaient posé leur livre : le spectacle était grandiose. Les déferlantes cognaient les falaises en formant un mur d’eau sans cesse reconstruit, et lançaient des paquets de mer sur les baies vitrées. Tout en bas, sur la plage, des vagues immenses mordaient la digue, et déployaient leurs langues d’écume jusqu’à l’entrée de la valleuse.
    Les deux femmes observaient la plage, où une scène insolite re tenait leur attention. Un grand chien noir folâtrait dans les paquets de mousse charriés par le vent, et disparut soudain. Surgit alors un homme jeune, dégingandé, avec une casquette et un blouson rouge gonflé par les rafales. Il se pencha sur la digue où le chien tentait de se hisser, mais ils furent cueillis par un rouleau qui, tel la paume d’une main, les fit voler tous deux vers le large.

Formations

  • Université Paris 1 Pantheon Sorbonne

    Paris 2014 - maintenant DEA cinéma

    Corinne Colmant a adapté de nombreux textes pour le théâtre, et a été actrice et dramaturge au Trace Théâtre. Elle a réalisé à New York des performances vocales et visuelles, et a créé à Paris un groupe de musique expérimentale, B.B Opéra.

Réseau

Annuaire des membres :