LE HAVRE
Né à Toulouse en 1962, je suis parti au Canada en 1995.
En partant, j'étais technicien en mécanique générale (bac E en 1981) et technicien en maintenance de véhicule automobiles expérimenté. Je suis revenu, dix ans plus tard, avec un Master en Anthropologie Sociale et Culturelle obtenu en 2003 à l'Université Laval de Québec,
Le sujet de mon mémoire a été "Les changements des mentalités de la population canadienne initiés par les industriels canadiens au travers de leur revue sur la période 1870 - 1930" soit environ la période du passage du mode de production basé sur les regroupement des artisans au mode de production industriel. L'intérêt que j'ai trouvé à cette étude était nullement politique mais bien plus culturel comme de s'apercevoir par exemple que le passage au mode de production industriel qui réclame par exemple une plus grande capacité conceptuelle, nécessite de nombreux ajustement des modes de vie et d'étude allant même jusqu'à une redéfinition du "temps" comme elle s'est produite lors des négociations qui ont suivi l'armistice de 1914 permettant ainsi la mensualisation du salariat.
Lors de mon retour, je me suis intéressé au transport fluvial. J'avais déjà, avant mon épisode canadien, testé ce mode de transport que je m'amusait à appeler "le voyage immobile" non pas pour un quelconque immobilisme mais pour le rapport différent qu'on y rencontre face à l'espace et au temps. Ce mode de transport s'avérait tout d'un coup répondre aux attentes du Sommet de Kyoto et correspondre au développement durable. Et ceci fut d'autant plus aisé que lors de mon retour en France, mon premier travail se passa sur un Freycinet grâce à un capitaine qui m'avait employé plus de quinze ans auparavant.
Je me suis employé à faire de la recherche documentaire et de terrain dans le but de proposer un projet de valorisation du transport par voie d'eau et de ses acteurs se fondant sur leur histoire et leur présent afin de dynamiser leur futur. Hélas, est ce que ma démarche à mal été comprise, est ce que les gens ont plus à cœur leur Ego que leur honnêteté?, en tout cas chaque fois que je me suis adressé à des personnes, elles se sont empressées de s’approprier et de galvauder mon travail sans surtout penser à me rétribuer. C'est dommage pour le fluvial et pour le pays car beaucoup d'argent a ainsi été dépensé sans aucune efficacité et n'aboutit qu'à un gros mensonge et la production de ceux que je surnomme "les clones".
Ayant été débarqué avec peu de moyen, je me suis remis à l'ouvrage en m'orientant cette fois sur le "pays" où je me suis installé en utilisant à nouveau l’ensemble de mes compétences techniques et culturelles. Cependant il semble que le phénomène vise à se reproduire et qu'à nouveau les gens rencontrés semblent faire fit de ce que je propose alors que je tente par tout mes moyens de créer de l'activité économique et donc de la richesse.
Mon plus gros problème actuellement, est que, bien qu'ayant rencontré, souvent à mes frais, les plus hautes instances nationales en lien avec la batellerie, je me retrouve actuellement dans la même situation que lorsque je suis rentré du Canada !
Affaire à suivre donc...
Mes compétences :
Anthropologie sociale du travail, batellerie
Transport matelot
Mécanique générale, technicien
Transport conducteur de bateau fluviaux
Maintenance automobile, technicien
