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Boris TZAPRENKO

En résumé

Question de vie ou de mort

Sachez que le titre de cette genèse n'est nullement exagéré. C'est en effet une affaire de la plus haute importance qui m'a conduit à l'écrire. J'espère qu'elle saura donner la mesure de l'inconcevable aventure dont je suis la victime.

Une histoire vraiment incroyable ! Vous allez d'ailleurs voir que c'est le cas de le dire…

Cela s'est fait peu à peu, si lentement que je ne m'en suis pas vraiment rendu compte, mais un jour, j'ai clairement constaté qu'elle était là, dans ma tête. Ainsi commençaient des péripéties abracadabrantes que j'allais vivre et dont le dénouement, vous le comprendrez bientôt, m'a littéralement obligé à écrire ce que vous êtes en train de lire. Obligé, dis-je, en pesant mes mots… Mais voici exactement les faits :

Croyez-moi s'il vous plaît, cette histoire n'a pas voulu rester dans ma tête. Elle s'y est débattue comme mille diables, tant et si bien qu'elle m'a obligé à l'écrire. Imaginez ses injonctions obsédantes qui raisonnaient en moi, jour et nuit : il faut que tu m'écrives, écris-moi tout de suite, répétait-elle inlassablement.

Je n'ai pourtant pas la réputation d'être un faible et de céder facilement, mais elle avait du caractère et je compris qu'elle ne me laisserait nul repos tant que je ne la satisferais pas. Cette conviction me porta à capituler. Je me mis donc au travail en évoquant les nuits tranquilles que je goûterais dès que je me serais débarrassé d'elle. Au début, la tâche me parut immense et plusieurs fois l'idée de renoncer m'effleura, mais l'histoire dans ma tête était de taille à se défendre hardiment, elle mit en pièces mes dernières hésitations. Les doigts au-dessus de mon clavier, je n'eus dès lors plus qu'à écrire mot à mot ce qu'elle me dictait.

J'aurais du mal à cacher que les premiers instants je me suis senti quelque peu humilié par cette singulière tyrannie, mais j'eus l'agréable surprise de constater que mon travail était immédiatement récompensé. En effet, l'histoire dans ma tête devint soudainement plus facile à porter, je retrouvais le sommeil et je prenais même peu à peu goût à l'écriture. Au risque de passer pour un irrationnel, une sorte de doux rêveur, voire un insensé, j'avoue que j'eus l'impression que j'établissais peu à peu des liens de réelle complicité avec l'histoire. Au bout d'une semaine, impatient de connaître la suite, je me mettais sagement au clavier en attendant qu'elle me la révèle. Et alors ? avais-je l'impression de lui demander. Alors… semblait-elle me répondre. Et la suite venait sous mes doigts qui pressaient les touches du clavier. Je n'avais plus qu'à lire sur l'écran.

Les semaines passèrent, puis les mois, et je devins de plus en plus impatient d'être sous sa dictée, jusqu'à ce que survienne le retournement de situation le plus inattendu. Je vous en laisse juge :

Figurez-vous qu'un soir, alors que je venais de m'installer devant mon clavier comme à l'accoutumée, impatient de savoir comment un personnage particulièrement attachant allait pouvoir sortir d'une situation difficile, l'histoire ne me dit rien. Rien ! Pas un traître mot ! Cette histoire despotique qui exigeait que j'écrive sous sa dictée m'avait libéré, elle n'était plus en moi selon toute apparence ! Mais, une petite introspection me révéla que je me trompais.

Elle était toujours, là… Là, dans ma tête, mais elle était silencieuse.


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Mes compétences :
Astronomie
Ecriture de romans et de scénarios
Littérature
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