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Bruno SCACCO

SAINT-DENIS

En résumé

MA JEUNESSE A MADAGASCAR
A Madagascar, nous vivions sur les hauts plateaux. La maison dans laquelle j’habitais, une vieille construction, juchée sur une colline au nom de « Ny Kiandjasoa » qui veut dire « belle endroit » imposante, de style un peu déco, faite de briques avec, je m’en souviens…… des sacs de sable posés et oubliés sur la couverture de tôle ondulée en cas de cyclone. Les plafonds en « tringles de bambous ouvert » enduit de terre latérite mélangée à la bouse de vache, technique astucieuse, imbattable et bon marché. Parfois, une plaquette d’ enduit se détachait de son support de bambous et tombait sur le parquet de bois qui couvrait la plupart des pièces. Je ne me souvient pas d’en avoir reçu sur la tête ! Pas un gramme de chauffage, la maison très grande, d’une vingtaine de pièces sur 2 niveaux, nécessitait deux ou trois cheminées qui contribuaient en partie à limiter le froid de l’hiver austral. Implanté sur 5 hectares de terrain en gradin, la vieille bâtisse badigeonnait de chaux blanche se détachait de la colline luxuriante plantée d’une forêt d’eucalyptus. Par endroit émergeant du sol, des parois granitiques immenses, bombées, verticales, impressionnantes, complétaient la décoration. Un grand couloir en « L » fermé faisait la distribution des pièces coté façade. Une autre grande véranda ouverte également en « L » courait tout le long de la façade opposée donnant accès à une vue imprenable sur la ville étendue à nos pieds sur trois niveaux. Au loin, les même collines granitiques ceinturaient la petite citée. Coté sud, à travers des bambous géants même vision spectaculaire, des plaines et rivière serpentant à travers les excroissances géantes de granit appelées « bosses de Zébu», nous rappelaient que la ville de Fianarantsoa ( séjour agréable en langue locale ) était la porte du sud de la grande Ile. Etude « chaotique » à l’école primaire « Européenne » de cette même ville dans laquelle je suis né. J’échoue à mon certificat d’étude primaire ! en fait, les maîtres se seraient trompés dans l’addition ! Ouf !. Ma jeunesse, insouciante avec mes frères, quand le temps nous le permettait, avec une bande de copains passions le temps entre autres, à sinuer les pinèdes avoisinantes situées au sommet de la colline sur laquelle nous remontions à l’aide de deux ou trois calèches bricolées « pays » certaines équipées de remorques avec roues de brouette dans lesquelles nous ramenions, escortée d’une ribambelle de nos chiens, des troncs de sapins, déjà abattus, extraient d’une pinède. La remontée des calèches, se faisait en tirant avec des cordes, la descente du chemin empierré et déserte se faisait par le contrôle de freins à main des plus basiques : morceau de bois en « patin » en travers extérieur de la roue arrière également en bois laquelle roue, grand luxe ! était entourée d’une bande de pneu clouée, préalablement découpé au couteau de cuisine. La descente, véritable équipée sauvage, était impressionnante et bruyantes, les quelques passants rencontrés fuyant l’arrivée des mastodontes et de la meute de chiens aboyant, s’accrochaient tant bien que mal sur les talus avoisinants ou quant ils le pouvait, grimpaient sur les arbres. Ces troncs de sapins recouvertes de vielles tôles nous servaient de charpente à des cavernes creusées au fond de la propriété à même le sole et recouvertes de terre. A l’intérieur de la « caverne, munie d’une cheminée un foyer était prévue dans laquelle les poulets des voisins finissaient en grillade ! J’avais ramené à la maison un lémuriens de la côte est de Madagascar de la Région de Mananjary au cours de mes pérégrinations de vacances scolaires. Ce Maquis était surnommé « ouin-ouin « il m’arrivait de l’emmener au cinéma avec moi. Ouin-ouin n’étant jamais attaché se baladait dans la salle de cinéma. A vrai dire le film « TARZAN » avec Johnny Wesmuller, Jane et Sheeta qui se projetait à ce moment là ne l’intéressait visiblement pas ! il était juchait sur la main courante de la barrière séparant la première classe de la deuxième. Dans la pénombre, on voyait sa longue queue balayée par le projecteur jusqu’ à sur l’écran ! On ne savait plus dans la salle s’il fallait regarder « ouin-ouin » ou Sheeta ! l’ambiance était plutôt bon enfant

Mes compétences :
Sculpture
Ferronnerie - Chaudronnerie

Entreprises

  • Bâtiments et structures ferronnerie - Gérant

    1965 - maintenant vers 14 ans le collège technique à Tananarive magnifique outil d’enseignement professionnel construit par la France ! un collège des plus modernes pas d’équivalent dans l’océan indien y compris la Réunion. Des profs Français compétent pas comme ceux d’aujourd’hui ! Deux brevets d’étude probatoire et définitif qui m’ont permis de maîtriser l’électricité industriel continue et alternatif, avec des compétences, en plus de métallerie-chaudronnerie –charpente, avec ces bagages hétéroclites il était moins difficile de rentrer pour des maintenances dans des usines en temps que chef d’entretien. Nous fabriquions nous même nos armoires électriques et en aluminium ! avec portes évidemment étanches en joint mousse de porte de voiture contre l’humidité des caves de garde des brasserie de Madagascar ou j’étais responsable aussi bien du matériel roulant que du matériel de production. J’avais travaillé au paravent dans une tannerie à modifier par exemple le cosinus fi qui était de 0,5 nous faisait grimper la facture d’électricité, en introduisant des condensateurs en parallèles branchés sur le circuit, on pouvait remonter le cosinus fi à 0,8. Une autres période de ma vie commençait avec la petite entreprise familiale de mon père, sa mort en 1966. Dans cette période, pendant que mes deux frères s’occupaient d’une briqueterie, Je pensais à mon père et à ses idées pionnières à savoir extraire de la chaux grasse hydraulique équivalent au ciment romain un produit compétitif m’affirmait-il.il avait déjà commençait à extraire du minerai de « Gips » pour en faire du plâtre du « stuc et staf »était à sa portée, mais dans la région ou nous étions, peu de clients s’interêssaient à ce produit de luxe. Parallèlement il avait déjà à l’époque une chauffournerie, avec carrière d’extraction de CAO. Pour ma part, j’avais repris des chantiers dans la région de la ville de Mananjary. Huit ponts semi définitif avec pieux en bois battus avec le mouton « DELMAG D3» diesel, dans le lit de la rivière. Pose de gabion, buses, puisards, concassage et empierrement de 40/70 pour la route. Bref du boulot en perspective ! Je commençais d’abord à faire les ponts afin de pouvoir relier rapidement les tronçon de route entre elles et ravitailler les chantiers plus facilement. Les pieux de bois dont la pointe étaient brûlée s’enfonçaient lentement mais sûrement dans le sol de la rivière poussé par le mouton-diezel. Ainsi Venise était construit de cette manière, on sait que le bois ne pourri pas sous l’eau. Parallèlement à tout ça, je savais que le responsable du B .R.G.M., un ami, avait ouvert un camp de base pas très loin du mien, et qu'’il existait une pegmatiite un accident géologique qui pouvait receler des minerais de grande valeur marchande. Notamment de la « cassitérite » minerai d’étain que les Grecs de la Grèce antique allaient chercher si loin en écosse ! pour réaliser leur merveilles sculptures ou fondre leurs armes d’airain. Une pegmatite de ce genre ne se livre pas comme ça ! la pegmatite était enveloppée d’une couche de quartz laiteux, silice pure dure ! aucune baramine ne peut y pénétrer. J’avais songé à emmener de la dynamite nous en avions 500 kg au camp pour les besoins du chantier. Mais le hic, et il est de taille ! la nitroglicérine liquide avait quitté son support ! Je risquais de provoquer un remake du film « le salaire de la peur ». Nobel-bonzel avaient bien fait leur boulot : dissoudre la nitro dans de la gomme-support pour permettre un transport sécurisé. Finalement après des essais infructueux, j’abandonnais le projet trop aléatoire. Je me concentrais sur un piquet minier de 25 km2 de coté que j’avais sollicité auprès des services des mines. L’extraction de produits industriels tel que du Kaolin, s’avérait plus facile, l’absence de vois carrossable m’obligeait à un transport à dos d’homme qui me pénalisait le rendement en tonnage, mais le kaolin conçu artisanalement était de qualité ! ‘absence de silice libre dans la
  • Scacco ferronnerie batiment - Gérant

    1960 - maintenant Batiment charpente V.R.D.ferronnerie

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  • Collège Technique De Tananarive (Tananarive)

    Tananarive 1956 - 1961 Brevet d'enseignement technique

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