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Célestin NGENDAHIMANA

BONDY

En résumé

Je suis né le 16 juillet. Ma carrière professionnelle, plus de dix ans, se déroule auprès des personnes en situation difficile, en France et au Rwanda. En 2010 j'ai obtenu, au CNAM, une licence professionnelle en insertion professionnelle(Coordonnateur de projets collectifs en insertion professionnelle). J'ai un diplôme d'état d'Assistant de Service Social. J'ai aussi une licence en sciences de l'éducation. Je prépare une VAE de Caferuis (Certificat d'Aptitude aux Fonctions d'Encadrement et de Responsable d'Unité d'Intervention Sociale) Je travaille comme Coordinateur Médicosocial auprès des personnes en situation de handicap dans un foyer de vie, 20 rue vieille forge, 92170 VANVES, depuis trois ans. J'ai envie de continuer à intervenir auprès des personnes en situation de handicap sur un poste d'encadrement.

Mes compétences :
Adaptation aux environnements multiculturels
Formation des adultes
Coordination de projets et de réseaux
Insertion sociale et professionnelle
Coordination de projets collectifs
Management d'une équipe pluridisciplinaire dans le

Entreprises

  • Foyer de Vie, Association Simon de Cyrène VANVES - Coordinateur Médicosocial

    2014 - maintenant Il s'agit d'un poste cadre. J'assure le suivi et l'accompagnement des équipes qui au quotidien accompagnent les résidents dans leurs démarches de soins et d'activités. A ce titre, je vais partie de l'équipe cadre de l'établissement et je fais partie de son Conseil. Je m'occupe spécialement du développement et de la mise en place des projets personnalisés de chaque résident et je développe le partenariat.
  • Acsc - TS

    2007 - 2014 Auprès des sans abri

    Depuis 2007, j’ai intervenu d’abord comme bénévole, ensuite comme salarié auprès des sans abri. Les sans-abris m’ont touché et je suis allé à la découverte de ce public. Tout d’abord j’ai été bénévole à la Gare d’Austerlitz (Paris), dans un accueil de jour du Secours Catholique, et après je suis allé travailler, comme salarié au sein de la Croix-Rouge Française. J’ai accompagné ce public de la rue aux hébergements et au logement de droit commun.

    Parallèlement à cette expérience, j’ai lu le livre de Frédéric Declerck qui m’a permis de découvrir le monde de la grande exclusion. L’ouvrage s’intitule « Les naufragés, avec les clochards de Paris ». J’étais très curieux et je voulais savoir c’est quoi ce public, pourquoi ils se retrouvent à la rue et que faut-il faire pour qu’ils s’en sortent. J’avais envie de les aider et je pensais qu’il suffisait d’avoir une bonne volonté, une maitrise des dispositifs et du temps d’accompagnement pour qu’ils sortent de la rue. Mais au fur à mesure que je travaillais, je me suis rendu compte que les bonnes intensions ne suffisaient pas. J’ai découvert qu’ils étaient très éloignés de l’insertion sociale ou professionnelle.

    En même temps, j’ai suivi les cours du CNAM et j’ai pu approfondir la diversité des publics en situation difficiles notamment les jeunes, les personnes âgées, les migrants, les enfants, les personnes de faible niveau de qualification et de ressources, les chômeurs longue durée... Cela étant, ce que je vivais sur terrain je l’approfondissais dans les cours et vice-versa.

    Après l’obtention de la Licence, le Secours Catholique m’a offert un poste d’accompagnateur social. Ce qui m’intéressait davantage était le fait que je voulais expérimenter le travail entre professionnel et bénévole. La complémentarité m’intéressait beaucoup. Je suis convaincu que pour une meilleure prise en charge des personnes de la grande exclusion, le fait de se retrouver entre bénévoles et professionnels est une opportunité pour améliorer la qualité de l’accompagnement. C’est ce que j’ai fait parce qu’en charge d’accompagner une quarantaine d’accueillis, je travaillais avec les bénévoles accompagnateurs. A ce jour, j’accompagne 25 accueillis mais je travaille toujours avec les bénévoles et plus précisément, ceux qui sont reconnus comme bénévoles accompagnateurs.
  • Personnes avec handicap du Rwanda - Coordination

    2001 - 2006 Auprès des personnes avec handicaps

    J’ai découvert le monde du handicap, au Rwanda, quand je gérais une grande institution (1000 places en internant, se trouvant à Butare, Gatagara, Kigali et Rwamanga et en dernier lieu à Ruhango) s’occupant des soins, de l’éducation et l’insertion sociale et professionnelle des personnes avec handicap. L’institution s’occupait essentiellement des jeunes de 6 à 18 ans en situation de plusieurs types de handicaps: auditifs, visuels moteurs...

    Sur une période de 5 ans de 2001 à 2006, l’institution a passé de300 à un millier de bénéficiaires en internat. J’ai beaucoup travaillé pour développer une gestion financière saine, la création du partenariat national et international et surtout trouver des partenaires financiers sûrs. Dans ce cadre, j’ai beaucoup travaillé avec la Fondation Liliane, une ONG Hollandaise qui s’occupe des soins et de l’éducation des enfants et jeunes avec handicap. Avec cette organisation, j’ai pu mobiliser des fonds pour construire une école secondaire (Collège et Lycée) pour les enfants avec handicaps, pour environs 450 élèves handicapés ou non. J’ai réussi aussi à mobiliser un fond de un million d’euros pour construire un centre pour les personnes avec handicap à Kigali. (Capitale du Rwanda)

    Dans cette institution, j’ai aussi développé l’éducation spéciale, dans le domaine de l’éducation inclusive. Je favorisais l’intégration des enfants handicapés dans les classes ordinaires. Ceci allait de pair avec le programme de réhabilitation à base communautaire.

    Au niveau national, je me suis impliqué dans le développement du cadre légal favorisant l’intégration sociale des personnes avec handicap. Pour ce faire, avec d’autres nous avons créé une fédération nationale des personnes avec handicap (FACHR) devant être le porte-parole de toutes les personnes avec handicap et de tous les partenaires ou acteurs du domaine du handicap. J’ai contribué lors du projet d'écriture de la constitution rwandaise afin qu'elle reconnaisse les actions affirmatives en faveur des personnes avec handicap.

    J’ai toujours considéré que la personne avec handicap au Rwanda, méritait une reconnaissance de son handicap et des politiques qui lui permettent d’accéder aux compensations de son handicap, freins de son intégration sociale et professionnelle. J’ai cru qu’il fallait toujours intervenir pour améliorer le mieux-être des personnes avec handicap et qu’il fallait sensibiliser la société à tous les échelons et surtout s’impliquer dans le développement des cadres légaux.
  • Caraes Ndera - Coordination

    1998 - 2004 Auprès des patients psychiatriques

    Dans les institutions psychiatriques, j’ai surtout fait l’administration. Mon travail se résumait en quatre points suivants :
    Premièrement, j’ai mis en place une comptabilité saine et un suivi comptable. Pour les financeurs, il fallait une comptabilité claire, garantissant une gestion transparente. C’est dans ce cadre que j’ai développé le plan comptable et les outils de gestion. J’ai informatisé la comptabilité en introduisant le logiciel popsy. En même temps que la comptabilité se mettait en place, je supervisais le système comptable, j'assurais lle suivi de gestion et je présentais les rapports trimestriels au sien de conseil de direction.

    Deuxièmement, je m’occupais de la gestion des ressources humaines. Il s’agissait surtout de l’application de la législation du travail, d’établir les bulletins de salaire et des correspondances en lien avec la gestion des ressources humaines. J’ai mis en place des contrats d’embauche et le bulletin de salaire.

    Troisièmement, j’ai assuré au mieux la gestion des biens. A ce niveau, il fallait un plan de gestion de 30 hectares, un immobilier de plus de 10.000m² et une ferme. En plus, il fallait gérer le charroi, les fournitures et consommables et surtout la gestion de la pharmacie. Notre structure était la seule structure psychiatrique dans le pays, il fallait acheter les médicaments à l’étranger. Ce qui supposait un plan de gestion pour éviter les ruptures de stock.

    Quatrièmement, j’ai assuré le suivi des statistiques et la rédaction des rapports d’activité. Pour les statistiques, j’ai commencé par élaborer les outils de collecte de données et de traitement. Je me suis basé sur ce qui existait au Ministère de la Santé, avec un système SIS (Système s’information Sanitaire). Ce système me permettait de calculer les nuits d’hospitalisation, le taux d’occupation, la durée moyenne de séjour et d’autres indicateurs du système de santé. Ces données statistiques étaient intégrées dans le rapport annuel d’activités. Dans le rapport, je mettais un point sur les réalisations de l’année, la gestion financière et matérielle, les ressources humaines, le rapport comptable et le plan d’action pour l’année qui suivait.

Formations

  • CNAM

    Paris 2009 - 2010 Licence

    En 2009, j’ai suivi une formation du CNAM pour l’obtention d’une licence en intervention sociale, spécialité de conduite de projets collectifs en insertion professionnelle.

    Cette formation m'a permis de découvrir les publics en situation difficile et de confronter la réalité du terrain avec les connaissances théoriques.
  • Abidjan ISSPR (Abidjan)

    Abidjan 1994 - 1998 Licence ou Bac plus 4

    Sciences de l'éducation - En 1998, j’avais bouclé ma licence en science de l’éducation. J’ai fait ces études en Côte d’Ivoire. Ces études me préparaient pour être Directeur d’Ecole. L’option était les sciences pédagogiques et la pédagogie de l’enfant avait une place importante dans les recherches que nous avions à mener.

Réseau

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