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Jérémy HIEULLE

SAN SEBASTIAN - DONOSTIA

En résumé

Après mes études de premier et second cycles réalisées à l'université de Strasbourg dans le domaine de la physique fondamentale et des nanosciences, j'ai entamé un doctorat à l'École polytechnique (Paris) où j'ai obtenu le grade de docteur grâce à mes travaux de recherche dans le domaine l'autoassemblage supramoléculaire (Thèse effectuée au commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives CEA-saclay). Dès lors, j'ai effectué plusieurs stages postdoctoraux qui m'ont permis d'obtenir de solides connaissances dans le domaine de la recherche scientifique et notamment dans la croissance de matériaux supraconducteurs, perovskites, ou bien encore en électronique moléculaire. Ses différents postes m'om permis de maitriser différentes techniques telles que l'ultravide, la cryogénie, ainsi que la microscopie à effet tunnel et la spectroscopie de photoémission.

Oct. 2016-aujourd'hui: Chercheur Postdoctoral, à l'institut des sciences et technologies de Okinawa (OIST) - Japon.
Fev. 2016-Sep. 2016: Chercheur Postdoctoral, à CIC Nanogune, San-Sebastian, Espagne.
Oct. 2014-Dec. 2015: Chercheur Postdoctoral, à l'intitut catalan des nanosciences et nanotechnologies (ICN2), Barcelone, Espagne.
Oct. 2011-Sep. 2014: Thèse de doctorat, École Polytechnique, Palaiseau, France.
Oct.2006-Jui. 2011: Master en physique de la matière condensée, à l'Université de Strasbourg, France.

Mes compétences :
CSS3
Spectroscopie par rayons X (XPS)
Veille technologique
Ultra-vide (UHV)
Langage c
Rayonnement Synchrotron
Enseignant
Html 5
Microscopie a effet tunnel (STM)
Fortran 90
Recherche scientifique

Entreprises

  • Okinawa Institute of Sciences and Technologies (OIST) / Okinawa - Japon - Chercheur (posdoc)

    2016 - maintenant Afin de répondre à la problématique énergétique et environnementale à laquelle est confrontée notre société actuelle, il apparaît essentiel de réussir à développer des cellules solaires photovoltaïques à haut rendement et à faible cout de production. C'est dans ce contexte que nous étudions la croissance et les propriétés électroniques de matériaux perovskites destinées à des applications dans les cellules solaires photovoltaïques. Les matériaux perovskites sont formés sous ultravide par déposition de jet moléculaire (MBE), puis les propriétés électroniques et structurales sont caractérisées in situ par photoémission de rayons X (XPS), ainsi que par microscopie à effet tunnel (STM). L'objectif est de comprendre le processus de croissance de nos perovskites et de déterminer les facteurs qui en affecte les propriétés. Ce travail est réalisé dans le groupe du Prof. Yabing Qi, (Energy Materials and Surface Sciences Unit) à lìnstitut des sciences et technologies de Okinawa au Japon.
  • CIC nanoGUNE / San Sebastian - Espagne - Chercheur (posdoc)

    2016 - 2016 La réalisation de matériaux supraconducteurs pouvant fonctionner à température ambiante est l'un des challenges du 21ème siècle pour résoudre la problématique énergétique de ces dernières années. Dans ce contexte les métaux de transition dichalcogenides (TMDs) apparaissent comme étant de bons candidats pour la réalisation de matériaux supraconducteurs bidimensionnels à haute température. Au jour d'aujourd'hui certains matériaux tels que FeSe2 ont démontré un caractère supraconducteur à des températures supérieures à 100K, bien au-dessus de la température de l'azote liquide. Le but de mon travail dans l'équipe du Prof. José Ignacio Pascual fut de développer et construire une chambre ultravide pour la croissance de tels matériaux supraconducteurs. L'utilisation de techniques connues sous le nom d'épitaxie par jet moléculaire (MBE), fut utilisée pour la réalisation de nos matériaux. Additionnellement un dispositif RHEED (Reflexion High Energy Electron Difraction) fut utilisé pour suivre en temps réel la croissance des matériaux supraconducteurs. La possibilité de connecter cette chambre ultravide à un microscope à effet tunnel à basse température permettra dans le futur de caractériser les propriétés électroniques de tels matériaux TMDs.
  • Institut catalan des Nanosciences et Nanotechnologie (ICN2) / Barcelona - Espagne - Chercheur (postdoc)

    2014 - 2015 Le développement de l'électronique moléculaire est probablement l'un des plus grands défis de notre temps. L'objectif n'est rien d'autre que de remplacer nos composants électroniques actuels par des dispositifs moléculaires composés de seulement quelques atomes. Le but est simple créer des dispositifs beaucoup plus petits et performants afin d'augmenter toujours plus la capacité de calcul de nos ordinateurs et de franchir ainsi les barrières actuelles liées à l'utilisation de techniques de lithographie. C'est dans ce contexte que s'est inscrit mon travail de recherche mené à l'institut catalan des nanosciences et nanotechnologies (ICN2) dans le groupe du Prof. Aitor Mugarza. Durant ce travail nous nous sommes intéressé à l'influence du dopage de molécules célibataires sur leurs propriétés magnétiques et électroniques. L'utilisation de techniques telle qu'un microscope à effet tunnel à basse température (5K), a permis de visualiser et de contrôler la position des dopants (atomes tels que le lithium) sur notre dispositif moléculaire, et d'en déterminer l'effet sur les propriétés de la molécule. Des molécules et des dopants de différentes natures chimiques furent utilisées afin de comprendre le mécanisme de dopage ainsi que son influence sur les propriétés finales du système moléculaire utilisé.
  • CEA Saclay - Doctorant (PhD)

    Gif-sur-Yvette 2011 - 2014 L’un des défis scientifiques les plus importants des prochaines décennies est de construire des dispositifs à l’échelle nanométrique. Ces nano-dispositifs promettent d’avoir de nombreuses applications en physique, chimie et médecine. Par exemple, ils peuvent être utilisés pour aller plus loin dans la miniaturisation des composés électroniques afin d’améliorer les performances de nos processeurs. Une manière judicieuse de créer des nano-dispositifs est de profiter des interactions intermoléculaires afin d’obtenir des structures auto-assemblées à l’aide d’un petit nombre de molécules (approche "bottom-up"). L’objectif de ma thèse fut de créer de nouvelles monocouches auto-assemblées (SAMs), et d’examiner leurs structures et leurs propriétés électroniques. Tout d’abord, la microscopie à effet tunnel (STM) a été utilisée pour déterminer l’organisation moléculaire avec une résolution atomique. Durant cette thèse nous avons observé que le squelette moléculaire et les substituants utilisés sont des paramètres clés pour contrôler l’auto-assemblage. En outre, nous avons montré qu’un post-recuit de l’échantillon peut être utilisé non seulement pour modifier la structure d’un film à base de pérylène comme généralement attendu, mais permet aussi de modifier ses états électroniques. Par la suite, nous avons utilisé des techniques de photoémissions combinés avec des installations de rayonnement synchrotron pour accéder aux propriétés chimiques et électroniques des SAMs. Une forte modification de la forme et des positions en énergie des états électroniques des SAMs avec l’épaisseur du film moléculaire a été observée. De la même manière nous avons montré que la dynamique de transfert de charge à l’interface PTCDI/Au(111) est fortement affectée par l’épaisseur du film. Ce travail fut effectué dans le groupe du Dr. Fabien Silly au commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-Saclay, France).

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