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Violette O.

NANTES

En résumé

Je suis Violette. Auteur depuis quelques temps maintenant de trois ouvrages écrits dans une sorte de frénésie étrange.
Mes textes ont déjà circulé et ont plu mais je suis en recherche de quelque éditeur rock'n'roll, à l'esprit ouvert...

Mon blog : http://violetteo.blog4ever.com

Il se trouve que mes histoires sont plutôt légères et décalées. Les esprits libres y trouveront leur compte et les culs-serrés préfèreront s'abstenir.

Pour autant, la légèreté ne peut être appréciée qu'entrecoupée de profondeur, d'où mon troisième ouvrage qui narre la vie de Margaux, récemment trentenaire, qui se retrouve subitement veuve avec quatre jeunes enfants qui vraiment n'en loupent pas une.

Quand sous le glaçage se cache le vilain...

Mes compétences :
Ecriture

Entreprises

  • Violette - Auteur

    maintenant Extrait de mon premier bouquin :

    Gnagnagna, ou les petites histoires d'une fille (vraiment) pas compliquée...


    Je donne juste un exemple rapide pour que vous compreniez mon désert affectif : J’avais été invitée à sortir par un couple de copains, Carole et Gildas, qui essayent désespérément de me caser (et si ce doit être un révolutionnaire colombien ça fera quand même l’affaire, ils veulent me caser). Petit resto sympa avec un des collègues de bureau de Gildas avant d’aller se trémousser le popotin en boîte. Carole fondait de gros espoirs sur le coup de foudre qui allait sûrement me frapper en plein cœur à la vue de ce formidable spécimen de la gente masculine nommé Edouard. Rien que son prénom, c’était déjà mal parti. De mon point de vue, c’est le genre de prénom qui jette un seau d’eau glacée sur la libido de toute femme normalement constituée. Je m’imaginais déjà - sans l’avoir vu, je le concède - crier son nom en plein milieu d’ébats torrides : Edouaaarrrrrddd, haaaa, Edouaaaaaarrrrrrd ! Ben non, j’étais désolée, ça ne me branchait pas le moins du monde. Cela étant, je ne pouvais pas me permettre de faire la fine bouche. Alors, j’ai fait contre mauvaise fortune bon cœur et j’ai filé au rendez-vous, avec le secret espoir que la beauté transcendante du bellâtre me permettrait de dépasser ce blocage sur son patronyme.

    J’arrive à l’heure dite, le string Chantal Thomass vissé dans la raie des fesses, le porte-jarretelles assorti et des bas à décorner un cocu. J’étais de bonne humeur et fermement décidée à m’en payer une bonne tranche. Si en plus la perspective de terminer les jambes en l’air venait à se profiler, ça n’en serait que mieux. Je les repère tous les trois, à travers la vitre, assis à une petite table. La lumière est douce à l’intérieur et le copain de Gildas m’offre un joli profil qui me fait pousser des ailes dans le dos. Tout bien réfléchi, Edouard est un prénom qui a une certaine classe : « Je vous présente mon ami Edouaaaardd » ou bien « Edouaaaardd, sais-tu où sont mes perles ? ». Je crois que je pourrais m’y faire. Carole m’aperçoit et me fait un signe de la main. La tête des autres se tourne vers moi alors je décide de traverser la rue d’un pas aérien, à l’américaine, comme dans ces films où l’héroïne court au ralenti vers l’amour de sa vie. Mes cheveux ondulent dans mon dos, j’arbore un visage serein mais très femme-femme. Machin doit me suivre des yeux et être en train de craquer complet.

    Je lui donne une poignée de main ferme mais douce et lui décoche mon plus beau sourire. Notre soirée se passe idéalement bien. Je commande des huîtres en entrée et je continue avec une brochette de Saint Jacques sur sa compote de petits légumes et riz pilaf. Les gens de qualité ne sautent pas du coq à l’âne, pour ma part, je me la joue maritime à fond. La discussion est intelligente et conviviale. C’est un homme de goût, indéniablement, il va donc m’adorer. A la fin du repas, nous décidons du club dans lequel nous allons nous rendre, mais il est encore tôt alors on opte pour un bar à cocktails où nous irons patienter. Avec désinvolture, je choisis un Aphrodisiaque, mélange de gin, triple sec et eau gazeuse, le tout aromatisé de citron. Au moins, ça ne laisse aucun doute sur mes intentions de fin de soirée. Je discute beaucoup avec Edouard, le courant passe, c’est sûr.

    A la fin de mon verre, je ne me sens pas super d’attaque. Un gros coup de fatigue me tombe sur les épaules et mon estomac commence à faire des vagues. Je voulais de la mer, en v’là ! Je dois avoir une drôle de tête car ils me regardent tous les trois comme si des dents de lapin et trois pustules venaient de me pousser. Carole me demande si ça va.
    - Oui, oui, je lui dis, tout baigne.
    Alors là, je ne croyais pas si bien dire. Nous montons dans la voiture de Gildas pour notre seconde partie de soirée. Je suis assise à l’arrière, à côté d’Edouard, et on n’a pas roulé depuis dix minutes que dans ma bouche la marée monte. Edouard me regarde, l’œil légèrement inquiet.
  • Mairie - Responsable de pôle ECVF

    maintenant
  • MAIRIE - Responsable de service Tranquillité publique

    2015 - maintenant
  • MAIRIE - Assistante de direction

    2014 - 2015
  • Artisanat - Créatrice

    1986 - 1989 À Dublin en Irlande, création et réalisation d'oiseaux en bois (notamment deux Fous de Bassan de deux mètres d'envergure à vocation thérapeutique pour un centre d'enfants autistes) et de la peinture sur support miniature. Ouverture et gestion d'une boutique d'artisanat au nord de la ville.

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