LE HAVRE
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Mesures et représentations du travail : valorisation, dévalorisation et mise en valeur (titre provisoire de ma thèse)
Résumé :
Le travail occupe une place centrale dans nos sociétés. Dans les entreprises, il constitue l’un des facteurs de production essentiel. A ce titre, le travail est l’objet de nombreux exercices de chiffrage, en particulier du point de vue de son coût et de sa productivité. La littérature en économie et gestion montre cependant que ces deux mesures chiffrées présentent un certain nombre de difficultés théoriques. Les entreprises étant nécessairement confrontées à ces difficultés, il est pertinent de s’interroger sur la manière dont elles y font face, dont elles les surmontent, dont elles affectent ou modulent les représentations sur le travail, et dans quelle mesure les décisions relatives au travail sont influencées par les mesures et représentations du travail. La thèse s’appuiera sur une conception du travail issue de disciplines en-dehors des sciences de gestion : ergonomie et sociologie du travail principalement. Cette littérature s’accorde sur le fait que le travail est un processus de transformation, donc d’une certaine manière, de création, dont il s’agira d’étudier la traduction dans les systèmes de gestion. La question est donc de savoir si les tentatives de valorisation du travail – par l’intermédiaire de mesures chiffrées – engendrent sa mise en valeur ou, au contraire, conduisent à sa dévalorisation.
Le thème central de la thèse est donc celui de la valeur du travail, et de la capacité des systèmes de gestion à en rendre compte. La thèse procédera par études de cas, mêlant diverses méthodologies : entretiens, observations non participantes et analyse documentaire.
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