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Jean Marie BARRÈRE

PARIS

En résumé

Même si j'avais choisi le bistouri, la soutane ou les vivats du cirque Bouglione, ça n'aurait rien changé : j'aurais tout de même été Gascon. Ça ne dit pas tout, bien sur, mais ça dit l'essentiel. Pas besoin de détailler les sympathiques attributs (accompagnés d'autant de travers) que l'appartenance à cette culture confère. D'autre l'ont fait avec talent au travers de mille histoires dont la littérature ou le cinéma regorgent. Des histoires de ripailles, de sang chaud, de bravoure et de fanfaronnades... Des fresques rebondissantes tendues à en craquer de nobles sentiments... De l'épique, du virevoltant, des arabesques guerrières tracées à la pointe des rapières ... ou imprimées par quelques crampons jaillis au cœur des grandes plaines de l'Ovalie. Bref, être Gascon c'est tout un programme. Une promesse dont il faut se méfier disent parfois les mauvaises langues... Mais il n'ont rien compris. Le Gascon ne ment pas... il exagère. Voilà tout. Il rêve éveillé. C'est pourquoi il serait mal venu de lui reprocher comme un travers ce qui n'est autre qu'une sincérité excessive!
Je suis donc Gascon et, accessoirement, Réalisateur, journaliste, écrivailleur. Pour moi, raconter des histoires ne peut en aucun cas s'apparenter à un métier... c'est ma nature.
Enfant, lorsque j'étais à la maternelle, une maîtresse désespérée se plaignait auprès de ma mère de ne plus savoir comment m'empêcher de bavarder. A peine me mettait elle au coin, que cet espace de contrition se transformait en parloir. Mes petits congénères y défilaient à tour de rôle ou en groupe, afin que je les dissipe à nouveau... J'inventais des histoires pour qu'on me tienne compagnie.
Journaliste, documentariste, reporter... j'ai eu la chance d'avoir comme bureau une planète entière et toute bleue. J'ai eu la chance de pointer chaque jour dans un décor différent... les ciels gris des tropiques, le vacarme des armes, le regard triste d'une âme seule. Un métier qui vous enrichit chaque jour, c'est comme une maîtresse qui ne vous lasse jamais. J'ai eu des maîtres : Cavada, Langlois, Chabalier... Des modèles : Brian Lapping, Peter Watkins, Claudio Pazienza... J'ai eu des maisons : France 5, Arte, Canal +, France 3... J'ai cheminé, de la Marche du Siècle jusqu'à "Robert et les Ombres" le film le plus personnel que j'aie pu livrer.
Et puis il y a eu de belles rencontres aussi... Georges Moustaki, Yvonne Baseden, Alex Métayer, Stéphane Hessel, Gilles Perrault, Pearl Witherington, Marcel Jaurant-Singer... Dorine Bourneton, la jeune handicapée qui pilote un avion... Alfredo, le chauffeur de Taxi de Mexico... Polobi et Mudeya, les deux guerriers Papous... Vesna, la maman courageuse de Podgorica. Et puis mes amis de l'Ovalie : Gareth Edwards, Christian Darrouy, Garth Crandon, John Welch, André Boniface, Daniel Herrero.
Sans oublier Bebert et Jeannot, mes deux potes de la Résistance. Ces gens là se sont offerts à moi comme les mondes qui s'ouvrent aux explorateurs : plus on les connaît en profondeur... plus ils deviennent mystérieux.
J'ai eu toutes ces chances. Et, sans exagérer, foi de Gascon, j'ai encore celle d'apprendre tous les jours... Celle de pouvoir me lever chaque matin avec le petit goût salé de l'aventure au coin des lèvres.

Mes compétences :
Communication
Documentaire
Écrivain
Histoire
Réalisateur
Rugby
Scénario

Entreprises

  • CAPA

    maintenant
  • Free Lance - Réalisateur de Documentaires, Reporter, JRI, écriveur

    1988 - 2009 Documentaires TV (Canal +, Arte, France 5, France 3, France 2)

    Reportages pour l'Agence CAPA

    Diverses collaborations (Envoyé spécial, Marche du siècle, Canal Investigation, Capital, Des Racines et des Ailes, Thalassa...)

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