Menu

Philippe BLANCK

KIENTZHEIM

En résumé

Pas de description

Entreprises

  • Paul Blanck - Vigneron

    maintenant
  • Domaine Paul Blanck - Associé d'exploitation

    1985 - 2005 Rester des précurseurs

    Frédéric et Philippe sont fiers de leur réussite et ne la cachent pas. La taille du domaine est pourtant passée de 4 ha en 1972 à 32 aujourd’hui, sans compter 3 ha de jeunes vignes et bien des projets. “Nous profitons du travail précurseur des générations précédentes. Certains ont découvert qu’il fallait faire mieux plus tôt que d’autres”, pense Frédéric. Comme par exemple l’idée des Grands crus, faire des rouges dans les années 80, des vins secs au plus fort de la course aux œchslé, travailler des vieilles vignes. “Chaque membre de la famille a poussé à sa manière. Nous nous sommes enrichis des convictions des uns et des autres”.
    Reste à savoir ce qui passionne encore les descendants de la famille Blanck. Reste-t-il des aventures à mener ? « Nous avons encore tant d’efforts à mener sur le pinot noir, le crémant, les Grands crus. Pour faire de grands vins, il faut le travail de plusieurs générations. Regardez le pinot noir : cela fait peu de temps que nous le travaillons. Il faudra encore des années d’efforts. Même chose pour les Grands crus. Nous avons tout à découvrir et à apprendre. La sélection des clones est un autre chantier à entreprendre. Plutôt que de créer de nouvelles variétés transgéniques, on devrait travailler les données de base”, explique Frédéric Blanck.
    Et le vigneron de préciser : “Nous devons planter et travailler pour que ça dure ! Dans le Schlossberg, nous avons refait nos murets pour qu’ils tiennent des décennies, et pas quelques années comme se contentent de le faire d’autres propriétaires. Le travail de la vigne nous dépasse. Notre engagement représente une fierté. C’est pour cela que nous abandonnons toute logique de production. Nous sommes responsables vis-à-vis de ceux qui nous ont précédé et qui demandent de faire mieux qu’eux et surtout par rapport à ceux qui vont venir et qui vont nous demander des comptes. Comment justifier de mettre des produits chimiques dans la terre ? Il faut arrêter tout cela”, s’énerve-t-il.
    Au domaine Blanck, l’omni-présence du lien familial n’empêche nullement les deux cousins de voyager. “Nous aimons communiquer, échanger, dialoguer. Nous sommes ainsi. On ne dit pas “il y a nous et les autres”, nous apprécions tout ce qui représente un apport qualitatif pour l’Alsace. Quant à nous, la remise en cause est constante. Il faut éviter l’autosatisfaction, se rendre là où des gens qui connaissent le domaine depuis longtemps peuvent nous analyser. C’est la meilleure manière d’essayer de comprendre ce qu’on attend de nous”, conclut Philippe Blanck.

    Le domaine et ses Grands crus.

    De leur propre aveu, les Blanck « partagent tous, malgré leurs différences, une prodigieuse curiosité vini-viticole. Cela leur a permis d’apprivoiser au mieux les terroirs à leur disposition et de les laisser s’exprimer ». Avec 40 % des vignes situées sur les Grands crus Schlossberg, Fürstentum, Mambourg et Sommerberg, le domaine Paul Blanck marque sa particularité. Au-dessus du château de Kaysersberg, les 3 ha de riesling s’étagent entre des murets de pierre, récemment et soigneusement refaits. Le Furstentum est un peu leur jardin : sur ces versants très raides (37 % de pente), le domaine travaille 6,3 ha (sur 27,65 ha au total), plantés en riesling, gewurztraminer et tokay-pinot gris. Les commentaires dithyrambiques que s’attirent ces vins dans la presse spécialisés sont en partie l’origine du succès du domaine Blanck. Qui a eu la chance de les déguster s’en souvient, au-delà de l’éloge écrit, comme d’une sensation forte, originale. Comme d’un plaisir.
    Didier Bonnet pour l'Est Agricole et Viticole

Formations

Pas de formation renseignée

Réseau

Annuaire des membres :