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Christine BOURGEL - ROUFFIN

CHÉCY

En résumé

Techniques et Connaissances :
*Structure, propriétés optiques et électroniques des matériaux (verres, céramiques).
*Synthèses par précipitation, par voie solide, par formulation de suspensions de poudres céramiques.
*Diffraction des Rayons X, Fluorescence X, Microscopies Electroniques à Balayage et en Transmission couplées à une sonde EDS, Spectroscopies Infra-rouge, à Résonance Magnétique Nucléaire (RMN), Raman, Conductivité électrique, ATG/ATD, DSC, Dilatométrie,
Granulométrie Laser, Surface BET.

Mes compétences :
Caractérisation physico chimique
Ceramiques
DRX
Électrique
Électroniques
Infra rouge
matériaux
MEB
Raman
RMN
Spectroscopies
Synthèse

Entreprises

  • AIIR

    maintenant
  • CNRS CEMHTI - Post doc

    2009 - 2010 -Valorisation par gazéification de boues d'épuration : calculs thermodynamiques, volatilité des inorganiques, corrosion du réfractaire du gazéifieur
    -Valorisation de matières premières issues des laitiers d'aciérie : ordre local du phosphore dans les silicates de chaux (spectroscopie RMN)
  • CNRS-SPCTS Limoges - Ingénieur de recherche

    2008 - 2009 Ce travail se compose de trois phases. La première consiste à analyser des échantillons de composites céramiques BN-SiO2 fournis par l’industriel collaborateur de ce projet. Afin de déterminer leurs compositions exactes, on dispose de techniques telles que la diffraction des Rayons X, les analyses élémentaires et la spectroscopie Raman. L’observation de la microstructure et de la composition des joints de grains est effectuée par microscopie électronique à balayage et en transmission. Enfin, une caractérisation de leur comportement thermomécanique ainsi que la détermination de leurs grandeurs mécaniques telles que la ténacité, l’élasticité intrinsèque et la résistance mécanique sont indispensables pour comprendre les atouts et les inconvénients des matériaux utilisés actuellement. La formulation de suspensions de poudres céramiques de nouvelles compositions et la fabrication de pastilles correspondantes fait alors l’objet de la deuxième phase de ce travail afin d’améliorer l’existant en répondant au cahier des charges de l’industriel concerné. La troisième et dernière phase consiste, quant à elle, aux essais des nouveaux matériaux synthétisés dans les conditions réelles de fonctionnement.
  • CNRS-CRMHT Orléans - Doctorante

    2004 - 2007 "Mécanismes de conduction ionique dans les verres de silicates. Application au système BaO-SiO2"
    Ce travail portait sur l'étude des mécanismes de conduction ionique dans les verres binaires xBaO-(1-x)SiO2 en relation avec leur structure. Différentes techniques spectroscopiques telles que l’impédancemétrie (conductivité électrique), la RMN, le Raman et l’infrarouge ont été utilisées pour caractériser une série composée de neuf échantillons couvrant la gamme 0,25 < x < 0,51.
    Dans un premier temps, un calorimètre Setaram a permis de mesurer la température de transition vitreuse de nos échantillons. En effet, ces derniers ont été placés dans un creuset platine et chauffés jusqu’à 1000°C avec une pente de 10 °C/min avec pour référence de l’alumine. Les températures de transition vitreuse obtenues semblent suivre l’allure de la courbe du liquidus observée sur le diagramme de phase.
    Dans un second temps, la conductivité électrique a été mesurée dans la gamme de température 500-950°C et de fréquence 1Hz à 1MHz à l'aide d'un impédancemètre Solartron et un programme d'acquisition LabView. Cette méthode permet de déterminer la valeur de l'énergie d'activation de nos verres en fonction de la composition.
    Les mesures de micro-Raman ont été réalisées sur ces échantillons à l'aide d'un spectromètre Jobin-Yvon T64000. A basse fréquence (0-100 cm-1), se trouve le pic Boson, significatif de l’état vitreux et simulé par une loi log-normale. Son influence s’étend sur toute la largeur du spectre. Les autres modes de vibration ont été modélisés par des profils de raies gaussiennes.
    Les spectres de réflexion infrarouge ont été acquis pour tous les échantillons à l'aide d'un spectromètre Bruker IFS 113v à Transformée de Fourier. L'analyse a été réalisée sur la base d'un modèle de fonction diélectrique.
    Une étude du 29Si a été réalisée à partir de spectres RMN MAS enregistrés à une fréquence de rotation de 5kHz. Les différentes raies des spectres ont été modélisées par des gaussiennes. Ces simulations nous ont permis d'obtenir le déplacement chimique et les intensités. Les quantités relatives des différentes entités Qn (n représente le nombre d'oxygène pontant par tétraèdre SiO4, n = 0, 1, 2, 3, 4) ont été calculées à partir des intensités relatives qui leur sont associées.
    Nous avons montré que la conductivité électrique dans ces verres binaires est bien assurée par les cations alcalino-terreux Ba2+ et non par les impuretés alcalines contrairement à ce qui a été suggéré par certains auteurs.
    Par ailleurs, les différents résultats obtenus ont mis en évidence un comportement électrique de type percolatif à la concentration seuil xc=31% molaire de BaO en corrélation avec l’évolution de la fraction de tétraèdres Q2, ainsi que l’existence de deux sites différents pour les cations Ba2+. Pour expliquer ces résultats nous avons proposé un mécanisme de conduction original basé sur une approche structurale. En dessous du seuil de percolation, la conductivité est assurée par le saut des cations Ba2+ dans de petites régions dépolymérisées non connectées entre elles. A partir de xc, la connectivité de ces régions dépolymérisées fait apparaître un deuxième mécanisme de conduction dans lequel les cations Ba2+ peuvent migrer sur une grande échelle le long des canaux de conduction dont les parois sont constituées essentiellement de tétraèdres Q2. Compte tenu de la grande mobilité des cations alcalino-terreux le long des canaux, ce deuxième mécanisme devient dominant dès la concentration x = 37% molaire de BaO.
  • LCSIM-Université de Rennes 1 - Projet de fin d'études INSA / stage DEA

    2004 - 2004 Lors de ce stage de recherche, deux objectifs étaient fixés. Le premier concernait la synthèse d'un citrate de magnésium à structure ouverte et précurseur d'oxyde de magnésium. Le deuxième était d'étudier, en utilisant la diffraction des rayons X, les caractéristiques microstructurales d'échantillons d'oxyde de magnésium nanocristallin et la croissance de leurs cristallites en fonction de la température.
    Un nouveau citrate a été synthétisé et des informations sur sa structure cristalline ont été déduites des données de diffraction par la poudre. Sa structure n'a que partiellement été résolue du fait du faible contraste électronique entre éléments chimiques.
    L'analyse microstructurale des échantillons d'oxyde de magnésium, préparés à différentes températures par décomposition du précurseur oxalate, a été réalisée, à l'échelle nanométrique, par analyse du profil des raies de diffraction. Cette étude a nécessité une réflexion quant au choix du matériau standard caractérisant la fonction de résolution instrumentale du diffractomètre. Les méthodes fondées sur l'analyse de Fourier et la largeur intégrale ont été mises en œuvre et comparées. Elles traduisent la croissance des cristallites avec la température et démontrent que les échantillons d'oxyde ne contiennent pas de microdéformations. Les mesures de surfaces spécifiques et la microscopie électronique à balayage ont démontré que les grains sont constitués de plusieurs cristallites.
  • CNRS-GMCM Rennes - Stagiaire INSA

    2003 - 2003 Ce stage avait pour objectif de modifier un programme d'acquisition sur une expérience Brillouin afin de le rendre plus performant. L'analyse de matériaux connus tels que le nonadécane-urée est utilisée afin de tester ce nouveau programme. Une fois la technique opérationnelle, elle permet l'étude d'autres échantillons transparents de la famille des alcanes-urée puis des matériaux opaques tels que le (TaSe4)2I et l'aluminium.
  • Heriott Watt University - Laboratoire de Chimie Organique - Stagiaire IUT Mesures Physiques

    2001 - 2001 L'objectif de ce stage consistait à étudier la force de la liaison hydrogène se créant entre une flavine et une pyridine lorsqu'on oxyde cette dernière. Pour ce faire, la première étape consistait en la synthèse de la pyridine nécessitant deux réactions distinctes. Le résultat de chaque synthèse est vérifié par chromatographie sur couche mince, résonance magnétique nucléaire du proton et du carbone, spectroscopie infra-rouge et spectroscopie de masse. La seconde étape concernant l'étude de la force de la liaison hydrogène est, quant à elle, déterminée par voltamétrie cyclique.
  • Heriott Watt University - Laboratoire de Chimie Organique - Stagiaire IUT Mesures Physiques

    2001 - 2001 L'objectif de ce stage consistait à étudier la force de la liaison hydrogène se créant entre une flavine et une pyridine lorsqu'on oxyde cette dernière. Pour ce faire, la première étape consistait en la synthèse de la pyridine nécessitant deux réactions distinctes. Le résultat de chaque synthèse est vérifié par chromatographie sur couche mince, résonance magnétique nucléaire du proton et du carbone, spectroscopie infra-rouge et spectroscopie de masse. La seconde étape concernant l'étude de la force de la liaison hydrogène est, quant à elle, déterminée par voltamétrie cyclique.

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